Publiée le 25 novembre 2024 dans Appui conseil
321 000 femmes sont victimes chaque année de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques commises par leur conjoint ou ex-conjoint. En milieu professionnel, 38,5 % des femmes ont été victimes de comportements sexistes ou sexuels au moins une fois au cours de leur carrière. Les employeurs ne sont pas responsable des violences conjugales subies par les agent·e·s de la collectivité. Mais, ils sont chargé·e·s de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agent·e·s placé·e·s sous leur autorité. Aussi, il incombe aux employeurs de prohiber tout agissement sexiste dans la sphère professionnelle.
L’employeur peut informer les agent·e·s sur les services et les personnes ressources, désigner des personnes référentes sur les sujets de violences, et communiquer de façon générale sur cet enjeu.
En cas de signaux d’alertes repérés (changement de comportement, isolement, démotivation…), l’employeur doit proposer un entretien individuel à la personne, de lui faire part des changements remarqués en précisant qu’il ne s’agit aucunement d’un reproche, puis de demander si tout se passe bien au travail ou en-dehors.
L’employeur doit être sensibilisé à repérer les signaux afin de repérer le plus tôt possible les situations problématiques : comportement changeant ou inhabituel, refus de communiquer, troubles du sommeil, troubles de l’alimentation, apparition de douleurs…
L’employeur peut tout d’abord écouter la victime à l’occasion d’un entretien individuel, abordant la situation suite aux signaux repérés. L’écoutant doit respecter la volonté de la victime, et notamment celle de ne pas parler. Il doit respecter ses décisions, comme celle de ne pas porter plainte par exemple.
L’employeur doit également orienter la victime vers les associations ou services qui peuvent l’accompagner dans ses démarches.